Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Le scrutin à Lyon pour diriger la mairie et la métropole était très attendu. À ces deux postes, Gérard Collomb, qui règne sur son territoire depuis plus de dix ans, était aux prises avec deux de ses anciens proches, David Kimelfeld et Georges Képénékian, qui l'ont quitté pour faire cavalier seul. Selon des estimations encore provisoires dimanche soir, l'écologiste Grégory Doucet, un novice en politique, arrive en tête dans la capitale des Gaules (avec 28,3 % des voix) devant Étienne Blanc (LR, 16,5 %) et le candidat de Gérard Collomb, Yann Cucherat (LREM, 14,8 %). L'actuel premier adjoint de Collomb, en rupture avec le maire, Georges Képénékian, arrive en quatrième position avec 12,5 %. Ce dernier s'est rallié à David Kimelfeld, l'ex-dauphin de Collomb à la métropole, devenu son adversaire pour l'élection métropolitaine, dont le premier tour s'est tenu en même temps que les municipales.
Pour ce scrutin inédit à Lyon, aucune estimation globale n'était encore disponible à 23 heures. Interrogé sur d'éventuelles alliances en vue du second tour, à la ville comme à la métropole, le maire a botté en touche, appelant « surtout les électeurs à se tourner » vers ses listes. « Depuis quelque temps, on sentait bien qu'il y avait une poussée des Verts avec les problèmes qui étaient au cœur de la campagne électorale : ceux du réchauffement climatique et de la biodiversité. Même si on montrait que d'autres solutions pouvaient être apportées, on voyait bien qu'une partie de la jeunesse avait envie de ce vote vert », a encore analysé Gérard Collomb, avant de conclure : « La division ne paye jamais. »
Le second tour du scrutin devrait, pour l'instant, avoir lieu le dimanche 22 mars. En 2014, c'est la liste menée par Gérard Collomb, alors sous les couleurs du Parti socialiste, qui était arrivée en tête aussi bien au premier qu'au second tour. Lors du premier scrutin, il avait obtenu 35,75 % des votes contre 30,49 % pour Michel Havard (UMP). L'édile lyonnais s'était alors retrouvé en ballottage.
Lire aussi Élections municipales : les six points chauds
En 2008, il l'avait emporté dès le premier tour. Gérard Collomb est à la tête de la capitale des Gaules depuis 2001. Il avait lâché la mairie en 2017 après sa nomination au ministère de l'Intérieur, auprès d'Emmanuel Macron. Toutefois, l'année suivante, il avait pris la décision de quitter le gouvernement pour reprendre son fauteuil d'édile. Cette année, il vise la métropole lyonnaise, dont les élections se tiennent en même temps que les municipales. Dans la ville de Lyon, son adjoint LREM Yann Cucherat était notamment menacé dans les sondages par le candidat EELV, Grégory Doucet.
Retrouvez les résultats définitifs pour Lyon sur notre carte interactive
Quand on voit Grenoble ! Bon courage aux Lyonnais !
Ouf, je n'habite plus lyon
... Après Grenoble, un Grün à Lyon : not out of the inn...