Il faut appeler un chat un chat et ne pas cacher le mot que tout le monde a entendu et réentendu sur les réseaux sociaux. Gérard Collomb a publiquement traité de « conne » Myriam Picot, maire du 7e arrondissement alors qu’elle prenait la parole lors d’un conseil municipal réuni en visio-conférence jeudi 7 mai 2020 en fin d’après-midi.
Dernière minute. Gérard Collomb s’excuse ! A travers un communiqué publié ce vendredi 8 mai il assure avoir téléphoné à Myriam Picot pour présenter ses excuses. « Je m’excuse bien évidemment auprès de Myriam Picot – que j’ai tenu à joindre par téléphone – pour cet aparté qui était inadapté et qui ne correspond pas à ce que je pense de cette élue, à qui j’ai demandé au début du mandat d’être maire du 7e arrondissement et à qui j’ai confié, à la Métropole la délégation à la culture… Cet épisode ne reflète pas la teneur du conseil municipal placé plutôt sous le signe d’une volonté de lutter ensemble contre la pandémie au delà de toute distinction partisane…
Les réseaux sociaux ne lui font pas de cadeau
Pour une boulette, c’est une belle boulette qui vaut aujourd’hui à l’ancien Ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron un déferlement de réactions et commentaires pas très flatteurs sur les réseau sociaux. La classe politique lyonnaise est unanime pour réclamer que le maire présente des excuses.
A deux reprises le maire de Lyon a oublié que son micro était resté ouvert pendant l’intervention la maire du 7e arrondissement qui évoquait la question des marchés pendant la période du confinement.
Mais quelle conne… a surgi de la bouche de l’édile. Puis, un peu plus tard, il a lâché Mais non… Elle n’écoute même pas, c’est vraiment qu’une…
Les anciens amis ne sont plus des amis
D’aucuns diront que depuis qu’elle a rejoint les rangs de David Kimelfeld et de Georges Képénékian, Myriam Picot n’est plus en odeur de sainteté pour Gérard Collomb.
Thomas Rudigoz, Député LREM de la 1ère circonscription du Rhône, a vivement réagi sur Twitter, de même que l’Ecologiste Grégory Doucet sorti en tête du premier tour des élections municipales. Le premier évoque un dérapage intolérable et le second une insulte intolérable.
