RMC Sport

OL: "Rien à me reprocher", Aulas ne croit pas à une fronde contre lui

Président du collège de Ligue 1, Jean-Michel Aulas ne veut pas croire à une tentative de putsch. Dans une interview donnée ce jeudi à l'AFP, le patron de l'OL assure qu'il ne se sent pas sur la sellette.

Jean-Michel Aulas sur la sellette au sein du collège de Ligue 1 qu'il préside? Le principal intéressé ne veut pas y croire. Dans un entretien accordé ce jeudi à l'AFP, le président de l'OL assure que l'idée d'une fronde anti-Aulas n'est pas crédible.

"Je ne pense pas. Dans leurs fantasmes, un certain nombre de gens peuvent imaginer résoudre des désaccords en essayant de me mettre sur le côté. Cela fait 33 ans que je milite au G14, à l'ECA (European Club Association) dont je suis à l'origine, pendant 25 ans j'ai été administrateur et vice-président de la LFP, je suis membre du Comité exécutif de la FFF. Je suis au syndicat Première Ligue, je suis à la FIFA pour défendre le foot féminin. Je n'ai rien à me reprocher", assure-t-il.

"A aucun moment, il n'a été envisagé de mettre un terme à mes fonctions"

Depuis trois semaines, il est l'un des rares présidents de Ligue 1 à mener un combat acharné pour faire rétropédaler les instances dirigeantes du football français, afin d'obtenir une reprise du championnat. De quoi provoquer un agacement chez ses collègues et une éventuelle tentative de putsch? Aulas balaye une telle hypothèse.

"Je pense avoir démontré la vision de ce que doit être un dirigeant de club et d'institution, tout ce qu'il fallait faire pour être dans la droite ligne de l'équité et de l'éthique. Si certains pensaient que je ne puisse pas être au poste où je suis, ils avaient l'occasion sur les deux derniers collèges. A aucun moment, il n'a été envisagé de mettre un terme à mes fonctions", insiste-t-il, toujours aussi agacé par l'arrêt de la Ligue 1.

"J'espère que ça va reprendre. Nous aurions pu le faire en juillet, car rien n'interdit qu'on puisse reprendre. Rennes et Strasbourg ont déjà repris l'entraînement individuel", appuie-t-il. Après avoir déposé des recours devant la justice, il n'exclut pas de se tourner vers l'Autorité de la concurrence.

RR avec AFP