TEMPS DE TRAVAILLe groupe LDLC va mettre en place la semaine de 4 jours et passer aux 32h

Lyon : Le groupe LDLC va passer aux 32 heures et va mettre en place la semaine de 4 jours

TEMPS DE TRAVAILLa mesure n’empêchera pas les augmentations de salaire, précise l’entreprise
Des jeunes en entreprise (illustration)
Des jeunes en entreprise (illustration) - SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
Caroline Girardon

C.G. avec AFP

L'essentiel

  • L’entreprise lyonnaise Groupe LDLC annonce qu’elle va passer en 2021 aux 32 heures par semaine en mettant en place la semaine de 4 jours.
  • Elle ne renonce pas pour autant aux augmentations de salaire prévues.

Groupe LDLC, le vendeur en ligne d’équipements de haute technologie, va mettre en place en 2021 la semaine de quatre jours, sans renoncer aux augmentations de salaire prévues. L’annonce, bien accueillie en interne, a été faite sur Yammer, le réseau social de l’entreprise, par le fondateur Laurent de la Clergerie.

« Quand je fais mes calculs, je pense qu’à la fin tout le monde est content et que tout le monde en sort gagnant », salariés comme entreprise, a-t-il indiqué, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

Le patron du groupe basé à Limonest (près de Lyon) a précisé que dans ce cadre la durée quotidienne du travail ne dépassera pas huit heures : « Aller au-delà de huit heures, ce n’est pas possible. » « Comme chaque année, il y aura une augmentation de salaire et ce n’est pas parce qu’on passe aux 32 heures [hebdomadaires] qu’il n’y en aura pas l’an prochain », a-t-il par ailleurs précisé.

Inspiré de Microsoft au Japon

Pour expliquer cette initiative, Laurent de la Clergerie a indiqué avoir lu il y a un an « un article sur une expérience de Microsoft au Japon qui avait été bénéfique ». Il y a deux ans, LDLC avait connu une phase difficile qui l’avait empêché de respecter certaines des conditions posées par ses banques. Il s’est depuis désendetté et a retrouvé le chemin de la croissance, « avec le coup de pouce supplémentaire » donné par l’épidémie de Covid-19 qui a dopé les ventes de produits électroniques.

L’action Groupe LDLC, qui était tombée à 6,2 € il y a un an, a plus que triplé depuis pour s’établir mardi soir à 22 €. A ce prix, l’ensemble de la société était valorisé à 139 millions d’euros.

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