Rhône | Violences Le Rassemblement national demande des “assises de la sécurité” au maire de Lyon
« Vous n’êtes pas sans savoir que la sécurité et la tranquillité publique se sont considérablement dégradées au cours des dernières années au point que différents collectifs – Presqu’île en colère, Gerland en colère, Guillotière en colère – se sont constitués lors de la précédente mandature afin d’interpeller votre prédécesseur et ses adjoints. » C’est par ces mots qu’Agnès Marion et Andréa Kotarac, représentants locaux du Rassemblement National, signent une lettre ouverte datée du 21 juillet 2020, rédigée à l’attention de Grégory Doucet, maire de Lyon.
Leur demande : « Organiser dans les plus brefs délais, en septembre, des assises de la sécurité afin d’écouter chaque Lyonnais et de trouver avec eux des solutions pertinentes et efficaces pour juguler l’ensauvagement de notre cité et vivre en paix à Lyon. »
L’élément déclencheur : la mort d’une jeune femme, traînée par une voiture sur près d’un kilomètre à Lyon 5e, ce week-end, drame pour lequel le conducteur est poursuivi pour violences volontaires. Ils soulignent, dans la lettre : « Un cap a été franchi dans l’ultra-violence à Lyon. Une telle barbarie est inacceptable et doit nous interpeller. Les Lyonnais ont droit à la sécurité, les parents n’ont pas à craindre pour leurs enfants quand ils sortent, les femmes n’ont pas à raser les murs dans la rue, les citoyens ont droit à des nuits sans vacarme et rodéos. »