Rhône Des mineurs isolés soupçonnés de quinze vols dans les transports en commun

Arrêtés ce mercredi, en possession d’une grosse somme d’argent et de bijoux volés, ils sont mis en cause dans dix vols à l’arraché dans la région lyonnaise, et cinq en 2019 dans la région parisienne.
Le Progrès - 31 juil. 2020 à 13:24 | mis à jour le 31 juil. 2020 à 15:05 - Temps de lecture :
Le duo a sévi dans le funiculaire. Photo d’archives Progrès /Marion GERGELY
Le duo a sévi dans le funiculaire. Photo d’archives Progrès /Marion GERGELY

Deux mineurs isolés, sans domicile ni titre de séjour, mais connus sous de multiples identités, ont été interpellés à la suite d’une série de dix vols à l’arraché dans les transports en commun lyonnais. Ils étaient également recherchés pour cinq faits similaires commis en mars 2019 dans la région parisienne.

Ils ont été arrêtés mercredi après-midi, rue Pasteur à Lyon (7e), grâce à la présence d’esprit d’une de leurs victimes. Deux jours plus tôt à la station de funiculaire « Saint-Jean » à Lyon (5e), un quadragénaire qui venait de se faire arracher sa chaîne de cou, a eu le réflexe de photographier les voleurs qui prenaient la fuite. Cette photo a été diffusée aux services de police et a permis à la brigade anticriminalité de repérer les suspects et de les interpeller.

 

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Des rapprochements, effectués notamment sur des vidéos, ont permis de les mettre en cause dans neuf autres vols à l’arraché commis depuis le 18 juin dans des stations de métro, dans les 2e, 3e, 5e et 7e   arrondissements de Lyon et à Vénissieux. Lors de trois de ces vols, le duo avait exhibé ou utilisé la bombe lacrymogène.

Placés en garde à vue à la brigade criminelle de la Sûreté, les suspects ont nié les faits, bien que ces mineurs isolés aient été formellement reconnus par les victimes.

Ils ont prétendu qu’ils avaient gagné l’argent en faisant de petits boulots, et revendiqué la propriété des bijoux. Ils ont également nié les faits qui leur sont imputés dans la région parisienne et ont été déférés ce vendredi au parquet.

2400 euros cachés dans leurs chaussures

Au moment de leur arrestation, ils étaient en possession de 2 400 euros, cachés dans les semelles de leurs chaussures, de trois chaînes de cou dissimulées sous leurs vêtements, d’un couteau et d’une bombe lacrymogène.

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