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Football Ligue des champions: pourquoi Paris et Lyon ont une carte à jouer

Le PSG plein d’espoir mercredi contre l’Atalanta, Lyon décomplexé avant Manchester City samedi : les clubs français abordent les quarts de finale galvanisés par ce Final 8 très ouvert à Lisbonne, à huis clos et sous haute surveillance sanitaire.
AFP - 11 août 2020 à 06:05 - Temps de lecture :
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Après avoir sorti la Juventus de Ronaldo, Léo Dubois et les Lyonnais défient Manchester City, samedi. Photo AFP /Miguel MEDINA
Après avoir sorti la Juventus de Ronaldo, Léo Dubois et les Lyonnais défient Manchester City, samedi. Photo AFP /Miguel MEDINA

Un tournoi final à huit équipes pour terminer une saison 2019-2020… en grand huit. Après cinq mois de secousses, l’Europe du football aperçoit enfin le bout d’une longue saison 2019-20, tronquée par la pandémie de coronavirus.

Sans spectateurs, et encadrées par un protocole sanitaire strict, dans une ville, Lisbonne, dont certains quartiers ont été touchés par des mesures de reconfinement début juillet, les dernières rencontres de C1, jusqu’à la finale du 23 août, n’auront pas la saveur habituelle de ces matches à élimination directe.

Le PSG face à ses démons

Mais paradoxalement, jamais les rêves des participants aux quarts n’ont été aussi vivants, notamment chez les plus “petits”. Fait rare, six des huit quart-de-finalistes n’ont jamais été sacrés dans la compétition.

La formule condensée du Final 8 offre un chemin très court vers la coupe aux grandes oreilles : trois victoires pour la remporter, c’est une occasion unique à saisir, même s’il restera le débat autour de la valeur de ce trophée, au rabais pour certains.

Pour le Paris SG, la question ne se pose même pas. Le champion de France, motivé comme jamais, lance mercredi le grand rendez-vous lisboète par une affiche à sa portée contre l’Atalanta Bergame.

Malgré un horizon dégagé jusqu’à la finale, avec une éventuelle demi-finale contre l’Atlético ou Leipzig, le PSG n’aborde pas avec sérénité son défi face au trouble-fête lombard.

Les blessures de Kylian Mbappé et Marco Verratti, ajoutées à la suspension d’Angel Di Maria, alimentent auprès des supporters la thèse d’une malédiction européenne qui les suit depuis la “remontada” de 2017.

« L’Atalanta a un grand avantage sur nous, c’est le rythme. Nous n’avons joué que deux finales de Coupes », a regretté l’entraîneur Thomas Tuchel.

L’OL sur sa lancée

De son côté, Lyon se frottera samedi à Manchester City. Les “Citizens” de Pep Guardiola viennent d’éliminer le Real Madrid (2-1, 2-1), montrant qu’ils avaient gagné en maturité après des années d’échec sur la scène européenne.

Mais l’OL aime ce genre de défis, lui qui a privé Cristiano Ronaldo d’un retour à Lisbonne, avec la Juventus, au tour précédent.

« Sur un match tout est possible, on a l’ambition d’aller loin », admet le gardien lyonnais Anthony Lopes, alors que son club mise sur un sacre final pour revoir la Coupe d’Europe à la rentrée. Le pari est osé, les chances de seulement « une sur un million » selon le président de l’OL Jean-Michel Aulas, mais, au bout d’une saison comme nulle autre, tous les espoirs sont permis.

LE PROGRAMME. Mercredi (21h) : Atalanta Bergame (ITA) - PARIS. Jeudi (21h) : Leipzig (ALL) - Atlético Madrid (ESP). Vendredi (21h) : Barcelone (ESP) - Bayern Munich (ALL). Samedi (21h) : Manchester City (ANG) - LYON.

ATLÉTICO - LEIPZIG SE JOUERA COMME PRÉVU

Le quart de finale entre Leipzig et l’Atlético Madrid est « programmé comme prévu » jeudi, a assuré lundi l’UEFA, au lendemain de l’annonce de tests positifs au Covid-19 concernant deux membres du club espagnol, lequel n’a déploré lundi aucune nouvelle contamination après une autre batterie de tests.

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