Comme si le coronavirus ne suffisait pas, la grippe aviaire fait son grand retour cette année.
Face au « risque élevé » de contamination par le virus influenza aviaire en France, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a placé jeudi 5 novembre 2020, 46 départements, dont sept d’Auvergne-Rhône-Alpes en alerte renforcée.
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Sept départements d’AURA en alerte
Jeudi 5 novembre, le ministère de l’agriculture a alerté les éleveurs de volailles français : « L’accélération de la dynamique d’infection [en Europe] accentue le risque d’introduction du virus en France ».
Pour protéger les élevages, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation Julien Denormandie a donc décidé de faire passer de « modéré » à « élevé »le niveau de risque d’introduction du virus influenza aviaire dans certaines zones.
Parmi les départements concernés par l’alerte, on retrouve : l’Ain, l’Ardèche, la Drôme, la Haute-Savoie, l’Isère, le Rhône et la Savoie.
Les volailles confinées à leur tour
Cette alerte s’accompagne de mesures de biosécurité et de surveillance renforcées.
Les volailles elles-aussi vont connaître le confinement. A compter du 6 novembre, les éleveurs devront assurer « la claustration ou la protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ».
Aussi les foires, concours et tous autres rassemblements de volailles vivantes sont interdits.
Transmis par les oiseaux migrateurs
Si la France ne compte actuellement pas de cas de grippe aviaire, les migrations de certains oiseaux sauvages pourraient la propager dans les élèves français, car le virus se diffuse via les couloirs de migration.
Les zones humides présentent un risque particulier car elles sont « fréquentées par les oiseaux migrateurs », indiquent les autorités. D’où le fait que de nombreuses communes bordées par la Saône et par le Rhône sont plus susceptibles d’être touchées.
Si cette maladie n’est pas transmissible à l’homme, le risque est plutôt financier pour les agriculteurs, qui pourrait perdre tout leur cheptel.
Surtout, les éleveurs pourraient se voir interdire d’exporter. Une perte financière importante à l’approche des fêtes de fin d’année.
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