ENQUETEL’homme suspecté d’avoir tiré sur un prêtre à Lyon nie avoir voulu le tuer

Prêtre blessé par balles à Lyon : Le suspect conteste avoir voulu tuer la victime

ENQUETEL’homme, suspecté d’avoir grièvement blessé par balles un prêtre orthodoxe de Lyon, doit être déféré au parquet ce dimanche en vue d’une mise en examen pour tentative d’assassinat
L'homme suspecté d'avoir grièvement blessé un prêtre orthodoxe par balles a reconnu les faits mais conteste l'intention d'avoir voulu le tuer.
L'homme suspecté d'avoir grièvement blessé un prêtre orthodoxe par balles a reconnu les faits mais conteste l'intention d'avoir voulu le tuer.  - Jeff Pachoud / AFP / AFP
Caroline Girardon

Caroline Girardon

L'homme de 40 ans, soupçonné d'avoir tiré sur un prêtre orthodoxe à Lyon, a contesté avoir eu l’intention de le tuer, révèle ce dimanche après-midi Nicolas Jacquet, procureur de la République de Lyon. Même s’il reconnaît être l’auteur des coups de feu.

Lors de sa garde à vue, le suspect a indiqué aux enquêteurs avoir voulu seulement blesser la victime qui entretenait une relation amoureuse et adultère avec son épouse. Il a toutefois été déféré dimanche devant le parquet dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire du chef de tentative d'assassinat. Le parquet a également requis son placement en détention provisoire.

L’épouse du suspect non impliquée

« Il a par ailleurs fourni des indications qui ont permis aux enquêteurs de retrouver dans la Saône des éléments de l’arme utilisée, un fusil à canons sciés », poursuit le procureur indiquant que la garde à vue de l’épouse du suspect avait été levée le 7 novembre au soir. « Aucun élément relatif à une participation aux faits ne lui est reproché en l’état de l’enquête », précise-t-il. « La piste terroriste est désormais totalement écartée », conclut-il.

Cette agression, survenue devant l’église en question deux jours après l’attentat dans la basilique de Nice, avait suscité un grand émoi mais l’absence de revendication et la personnalité de la victime avait conduit le Parquet national antiterroriste à ne pas se saisir des faits, la piste d’un différend de droit commun étant davantage privilégiée.

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