Rhône Pourquoi un pic de pollution à Lyon en plein confinement ?
Depuis ce dimanche 22 novembre, alors même qu’un second confinement s’impose à tous et que le trafic est réduit (de l’ordre de 20 à 25 % en semaine), les territoires rhodaniens connaissent une hausse importante des niveaux de particules fines.
Cet épisode concerne les particules PM10, qui sont un polluant majoritairement émis par le chauffage, « notamment les systèmes non performants alimentés en bois », explique ATMO, l’observatoire de la qualité de l’air en Auvergne Rhône-Alpes. Le trafic n’y contribue, en Auvergne-Rhône-Alpes, qu’à environ 15 %, alors que la part du secteur résidentiel est de l’ordre de 55 %. Mais il doit tout de même être limité, d’où la mise ne place d’une circulation différenciée mardi et mercredi.
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Accalmie mercredi, nouvel épisode jeudi ?
Depuis dimanche, les températures sont basses, engendrant une utilisation accrue de ces chauffages. Et en présence de conditions météorologiques très stables, on se retrouve dans une situation favorable à ce nouvel épisode. La situation devrait s’améliorer ce mercredi : le vent de sud sera plus présent et assurera une bonne dispersion des polluants. La qualité de l’air pourrait être bonne à médiocre.
Jeudi, en revanche, les conditions météorologiques seront plus stables, la qualité de l’air pourrait donc à nouveau se dégrader.