Le président de la Métropole et du SYTRAL, Bruno Bernard a lancé son premier grand projet pour le Grand Lyon.
Comme à Medellin en Colombie, New-York aux Etats-Unis ou encore Brest en France, la capitale rhodanienne a pour ambition d’implanter un téléphérique, entre le quartier de Gerland et Francheville.
Plusieurs cabines d'une capacité de 10 à 12 personnes seraient installées. La liaison aérienne, de 5.6 km pourrait inclure entre 7 et 8 stations. 25 000 voyageurs seraient attendus chaque jour pour une inauguration d'ici 2025.
L'idée ne manque pas de diviser dans l'ouest-lyonnais. Une pétition a récemment été créée par le collectif citoyen “Touche pas à mon ciel !”.
Pour Alain Bavozet, le coordinateur exécutif du collectif : "Le projet de téléphérique tombe du ciel. Cela nous semble très destructeur pour notre environnement et notre patrimoine vert. Plus de 20 % du territoire à Sainte-Foy-lès-Lyon est classé zone verte non constructible. Il est impossible pour un téléphérique avec 17 pylônes mesurant entre 45 et 50 m de haut de s’implanter. Ce projet est aberrant !"
De son côté, le maire de Francheville affirme son soutien au téléphérique. "Le relief de l'ouest de Lyon prédispose à un téléphérique", relève Michel Rantonnet (LR). "C'est un projet structurant, tant nos voiries sont totalement enclavées et saturées par le trafic automobile."
Estimé à 160 millions d'euros, le projet du téléphérique coûterait neuf fois moins cher qu'un nouveau métro d'après le SYTRAL. Récemment, une ligne E, déversant l'ouest de Lyon était envisagée.