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Lyon: un réseau de voleurs à la tire dans les transports démantelé

Une enquête de plusieurs mois a permis à la police du Rhône d'arrêter neuf personnes soupçonnées d'avoir commis de nombreux vols dans les transports en commun lyonnais.

Une enquête de plusieurs mois a permis à la police du Rhône d'arrêter neuf personnes soupçonnées d'avoir commis de nombreux vols dans les transports en commun lyonnais. - AFP

Une enquête de plusieurs mois a permis à la police du Rhône d'arreter neuf personnes soupçonnées d'avoir commis de nombreux vols dans les transports en commun lyonnais.

Après plusieurs mois d'enquête, la Sûreté Départementale du Rhône a mis la main sur un réseau familial structuré, soupçonné d'avoir organisé des vols à la tire dans les transports en commun lyonnais.

Après des investigations dans le Gard, l'Hérault et dans la région lyonnaise, neuf personnes ont été arrêtées et presentées à un juge d'instruction ce jeudi en vue de leur mise en examen.

Un réseau pyramidal et familial

Ce gang de voleurs était très bien organisé. Il aura fallu pour la police mener "un minutieux travail de recoupement et d'investigations" pour mettre au jour ce réseau.

Huit des neuf membres font parties d'une même famille, d'origine bosnienne. Un village situé dans le Gard leur servait de "base de repli". Le neuvième individu, suspecté d'être le "banquier" de la bande, habitait dans l'Hérault.

Le réseau était constitué de quatre hommes et cinq femmes, toutes majeures. Ces jeunes femmes étaient chargées des vols et des escroqueries, les hommes s'occupaient du "travail des équipes sur le terrain".

Un gang dirigé par un "patriarche"

À la tête de cette équipe, "le patriarche", un homme de 45 ans, à qui le fruit des vols était rapporté. Il avait également comme mission le blanchiment d'argent grâce à l'achat de bijoux et de voitures de luxe, explique la Sûreté Départementale du Rhône dans son communiqué.

L'opération menée ce lundi a permis d'identifier 19 victimes pour un préjudice total de 34.400 euros. Lors des perquisitions, une somme de plus de 36.000 euros a également était saisie ainsi que des bijoux dont l'origine reste à déterminer.

Pierrick Chevrinais