CORONAVIRUSSanofi va aider Johnson & Johnson à fabriquer son vaccin en France

Vaccination : Sanofi va aider Johnson & Johnson à fabriquer son vaccin à partir de son site à Lyon

CORONAVIRUSSanofi se chargera de la formulation et du remplissage des flacons sur son site de Marcy-l’Etoile, à un rythme d’environ 12 millions de doses par mois
Une dose d'un vaccin contre le Covid-19.
Une dose d'un vaccin contre le Covid-19. - Bony/SIPA / Pixpalace
Caroline Girardon

C.G. avec AFP

Sanofi va produire en France le vaccin contre le Covid-19 de son concurrent américain Johnson & Johnson au second semestre, comme il s’apprête également à le faire pour celui développé par Pfizer-BioNTech, a annoncé lundi le groupe pharmaceutique français.

Sanofi se chargera de la formulation et du remplissage des flacons sur son site de Marcy-l’Etoile, près de Lyon, « à partir du troisième trimestre », « à un rythme d’environ 12 millions de doses par mois », affirme dans un communiqué le laboratoire qui précise garder pour « priorité » la mise au point de ses deux candidats-vaccins.

« Notre ambition, c’est d’en faire le plus possible, si on peut en faire plus pourquoi pas », a précisé le vice-président exécutif de Sanofi Pasteur, la branche vaccins de Sanofi, Thomas Triomphe. C’est la deuxième fois que Sanofi met au service de la concurrence ses outils de production : il fabriquera à partir de l’été dans son usine allemande de Francfort plus de 125 millions de doses du vaccin à ARN messager mis au point par Pfizer-BioNTech.

Nouvelle étude pour son candidat-vaccin

Il a également annoncé lundi qu’il débutait une nouvelle étude de phase 2 de son principal candidat-vaccin développé avec le britannique GSK et utilisant la technologie de la protéine recombinante, espérant le mettre à disposition au quatrième trimestre. Il était initialement prévu pour l’été 2021.

« Cette nouvelle étude de phase II évaluera le potentiel d’une formulation affinée d’antigènes dans le but d’obtenir une réponse immunitaire optimale, en particulier chez les adultes plus âgés », explique-t-il. Le laboratoire développe également un second candidat-vaccin avec la société américaine Translate Bio, reposant sur la technologie plus récente de l’ARN messager (celle utilisée par les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna, déjà autorisés).

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