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Régionales: le maire de Bron mènera la liste de Laurent Wauquiez dans la Métropole de Lyon

Jérémie Bréaud, maire LR de Bron, sur le plateau de Bonjour Lyon le 13 octobre 2020.

Jérémie Bréaud, maire LR de Bron, sur le plateau de Bonjour Lyon le 13 octobre 2020. - BFM Lyon

Jérémie Bréaud a fait de la lutte contre la délinquance le grand combat de son mandat, signe que le président de la région entend mettre l'accent sur la sécurité.

C'est officiel depuis mardi: Laurent Wauquiez est candidat à sa propre succession à la tête de l'exécutif de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Et dans la Métropole de Lyon, c'est le maire Les Républicains de Bron, Jérémie Bréaud, qui conduira sa liste, a appris BFM Lyon ce mercredi.

Ce choix n'est pas une surprise. La question de la sécurité, même si la prérogative n'est pas à la charge de la région, a été l'un des axes majeurs du discours prononcé par Laurent Wauquiez mardi. L'élu a évoqué tour à tour l'agression de Marin en 2016, la mort d'Axelle Dorier ou encore... les menaces de décapitation subies par Jérémie Bréaud dans la commune qu'il dirige.

Élu l'an dernier, l'intéressé a fait de la lutte contre délinquance le grand combat de son mandat. Il a plusieurs fois été la cible de jets de projectiles en marge de déplacements dans les rues de Bron. Fin février, le véhicule municipal avec lequel il se déplaçait avait été dégradé. "Toutes ces choses m'amènent à vivre sous protection" policière, a-t-il déclaré fin avril au micro de BFMTV.

"Une composante fondamentale de la région"

"Si nous considérons que la sécurité est essentielle, alors elle doit être une composante fondamentale de la région", a martelé Laurent Wauquiez, mettant en avant ses initiatives dans ce domaine. "Depuis que nous nous occupons de la région, nous avons consacré 160 millions d'euros" pour "doubler la police ferroviaire", "équiper la police municipale" ou "déployer la vidéosurveillance".

Le président sortant est donné en tête des intentions de vote au premier tour, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria publié le 4 mai. L'élu obtiendrait 31% des votes quand son concurrent du Rassemblement national, André Kotarac, n'atteindrait que 19%.

Leïla Kessi avec Florian Bouhot