Arrivé libre à Lyon dans les dernières heures du mercato, Jérôme Boateng (33 ans) a été condamné ce jeudi par un tribunal de Munich à 1,8 million d'euros d'amende pour des violences conjugales commises sur la mère de ses deux enfants.
Le défenseur allemand a été reconnu coupable de coups et blessures.
Les faits, pour lesquels il risquait une peine maximale de cinq ans de prison, remontent à 2018. Au cours d’une violente dispute pendant des vacances aux Caraïbes, l’ancien joueur du Bayern Munich avait blessé son ex-compagne. Lors de l'audience, cette dernière a rapporté avoir été visée par une boîte isotherme, qui l'avait atteinte au bras droit. «Il m'a enfoncé un oeil avec le pouce, il m'a mordu la tête et m'a tiré par terre par les cheveux», a-t-elle également raconté.
De son côté, Jérôme Boateng a nié les accusations, affirmant avoir été blessé à la lèvre par son ex-compagne. «Je n'ai pas été violent (...) je ne l'ai pas attaquée», a-t-il assuré. Une défense qui n'a visiblement pas convaincu les magistrats.
La bataille n'est toutefois pas encore terminée entre les deux. La garde de leurs jumelles fait en effet l’objet d’une procédure séparée.
Jérôme Boateng avait déjà occupé la rubrique des faits divers en début d’année. Sa dernière petite amie, dont il s’était séparé à peine quelques jours plus tôt, avait été retrouvée morte dans un appartement de Berlin, alors qu’il était au Qatar avec le Bayern Munich pour disputer le Mondial des clubs.
La jeune femme l’avait également accusé de violences avant de se rétracter, selon le quotidien Süddeutsche Zeitung. Au terme de l’enquête, la justice avait conclu à un suicide.