Élevage, soin, innovation… Lyon s’affirme en capitale de la filière cheval

© Susie Waroude

Le premier salon Equita d’après-crise Covid se tiendra à Lyon du 27 au 31 octobre. L’opportunité de dresser le portrait de la filière cheval à Lyon et plus largement en Rhône-Alpes, qui peut s’enorgueillir d’être la plus complète de France : élevage, soins, vaccins, innovation… La région lyonnaise, organisée autour du seul cluster français en la matière, brille et sort de la crise encore plus dynamique qu’elle n’y est entrée.

Marc Damians, le président du seul « cluster » (pôle d’excellence) français autour de la filière équine, voit d’un œil serein se dérouler la sortie de crise sanitaire. « C’est la première fois depuis très longtemps que je vois, en arrivant à la Grande semaine de Fontainebleau fin septembre, qui rassemble des milliers de chevaux, des éleveurs contents. Ils m’ont dit tout sourire quand je suis arrivé, “on a bien vendu !”. Et souvent bien et cher. C’est quelque chose d’exceptionnel. »

Une bonne nouvelle pour Rhône-Alpes, deuxième région équine de France après la Normandie. Deuxième en poids, mais la plus complète. « C’est en Auvergne-Rhône-Alpes que la filière est la mieux représentée. La Normandie a énormément d’élevages, mais notre région a aussi beaucoup de licenciés, bien plus que la Normandie. Et si la filière a souffert pendant la crise, elle repart avec des améliorations, ça a donné le temps de réfléchir à certains clubs qui ont fait des efforts en personnel, en conditions d’hébergement… », explique-t-il.

Une résilience que la filière cheval doit probablement au moins en partie à la création, en 2018, de ce cluster régional à l’accent fortement porté sur la question de la santé et du bien-être équin. Étendu même, depuis, à la Bourgogne-Franche-Comté, il compte aujourd’hui 28 adhérents. « Nous allons chercher à en “recruter” davantage, mais nous n’en voulons pas davantage à tout prix, explique Pauline Pernin, déléguée générale du cluster. Nous avons une charte santé et bien-être, et il faut remplir des critères bien précis. »

Salon Equita Lyon du 27 au 31 octobre 2021
Le salon Equita Lyon, grand rendez-vous de la filière équine, se tient cette année du 27 au 31 octobre. © Susie Waroude

Pour l’instant seul cluster de France dans la filière, il a été créé suite à la prise de conscience de la nécessité de considérer le cheval comme un « animal sensible ». « Ça s’est fait à tout niveau de la profession, des randonneurs aux compétiteurs en passant par les éleveurs. Un coup de cravache n’est plus accepté et je pense d’ailleurs que les organisateurs de courses vont devoir penser à ça dans les années qui viennent », anticipe Marc Damians.

Aller « draguer » le Moyen-Orient

Le rayonnement du leader mondial en santé animale Boehringer Ingelheim, installé à Lyon, ou de la clinique équine de VetAgro Sup à Marcy-l’Étoile, Clinéquine, participe à la fois à la prise en compte de cette sensibilité et au rayonnement national, voire international, de la région. La Clinéquine parraine d’ailleurs à Dakar la seule école vétérinaire d’Afrique. De nombreuses petites entreprises locales se sont en outre développées autour du bien-être équin. « Mais ces gens ne se connaissaient pas, alors on a commencé à les réunir, à travailler sur des sujets bien identifiés. Aujourd’hui encore, tout n’est pas réglé car il y a beaucoup d’innovations récentes qui ne sont pas connues du grand public et du pratiquant, et c’est à cela que l’on voudrait travailler. »

Ainsi qu’à trouver de nouveaux débouchés pour les innovations ou les chevaux du territoire. Le cluster s’apprête en effet à envoyer une délégation régionale en mission à Dubaï pour l’Exposition universelle. « On va les inviter à venir nous voir. Nous avons beaucoup de cavaliers de bon niveau capables de faire des formations, on va essayer de les intéresser. De même, ces pays comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar aiment beaucoup les chevaux. Or aujourd’hui, ce sont la Belgique et la Hollande qui les approvisionnent, pas beaucoup la France. C’est quelque chose d’important à développer. »

À l’heure de la sortie de la crise de la Covid, de l’arrivée d’Equita, du retour des événements et des compétitions, la filière s’ébroue de nouveau et se remet, ainsi, en selle. 

Un « hub » pour chevaux à Saint-Exupéry

Un espace dédié à l'embarquement des chevaux à l'aéroport Saint-Exupéry
© Aeroport de Lyon

Pour se faire soigner, inséminer, ou participer à différentes courses, les chevaux peuvent bien sûr arriver par la route en van. Mais aussi par les airs, via le Cargo Port de l’aéroport Saint-Exupéry et son service Cargo Port Ranch. Celui-ci prend en charge des chevaux à l’import et à l’export avec une capacité de 1 à 50 équidés en même temps, via l’unique Poste d’inspection frontalier (PIF) d’aéroport agréé par l’Union européenne dans la moitié sud de la France. Ouvert 24 h/24 et 7 j/7, l’endroit, qui dispose de douanes sur le site, cumule 3 500 m2 de zones dédiées, équipées spécifiquement pour les chevaux et situées à moins de 300 mètres du parking des avions pour faciliter le transfert des animaux.

Le processus, dans le sens des départs, voit les chevaux arriver dans la zone cargo par un espace non accessible au public, descendre par une rampe depuis les camions vers les stalles, avant un passage par le PIF, en amont duquel a lieu le contrôle vétérinaire sur les puces et vaccins. Puis les chevaux sont convoyés vers l’avion en camion avant d’y être chargés.

Ékin, le soin naturel innovant made in Vaugneray

Compléments alimentaires, protection solaire, soins de la peau, du pied, de la robe, des articulations… C’est à Vaugneray, en 2015, qu’Isabelle Kintzig a créé Ékin, une marque de produits pour chevaux, 100 % naturels. « Et nous sommes les seuls à proposer des produits biodégradables, inspirés de la cosmétique et de la chimie verte : ils ne produisent pas de résidus ni à la fabrication ni à la consommation », pointe tout de go la fondatrice. Qui avait déjà constaté en 2015 qu’il y avait beaucoup d’attentes de la part des cavaliers en ce qui concerne le respect de l’environnement. « Nous avons donc utilisé au démarrage les locaux d’une école d’ingénieurs chimistes pour mettre au point nos 21 produits, que nous fabriquons entièrement à Vaugneray. »

Pour éviter les rejets et la surconsommation, les produits Ékin intègrent par défaut la capacité anti-insectes et réparatrice de la peau. « Et nos produits se nettoient avec un simple torchon, car souvent en écurie, on n’est pas en salle de bains, on n’a pas de quoi se laver les mains ! »

© Ékin

Le chiffre d’affaires de l’entreprise croît à deux chiffres chaque année. Et, malgré la crise sanitaire, sans les salons qui représentent habituellement un tiers de l’activité, Ékin est quand même parvenue à faire 10 % de plus qu’en 2019. « Le bouche-à-oreille a bien marché, je ne m’attendais pas à ça, j’avais plutôt prévu une baisse d’un tiers. »

Déjà riche de 10 000 clients, Ékin fera partie de la délégation régionale qui partira à Dubaï afin d’aller chercher des importateurs et distributeurs sur les nouveaux marchés que sont le Qatar, les Émirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite.

La filière régionale en chiffres

  • 6 400 entreprises : éleveurs, vétérinaires, entraîneurs, maréchaux-ferrants…
  • 19 000 personnes impliquées, dont 14 000 salariés et 5 000 bénévoles.
  • 76 000 chevaux ou poneys.
  • 80 000 licenciés à la Fédération.
  • C’est aussi une région fortement présente dans les concours de saut d’obstacles : 150 000 engage-ments par an dans les 11 000 épreuves environ.

À Septème, J3S Equus lance des semelles souples pour remplacer le fer à cheval

© J3S Equus

La start-up J3S Equus, établie à Septème (Isère, non loin de Diémoz et Saint-Georges-d’Espéranche), sera présente à Equita Lyon pour présenter la dernière version de ses fers souples, Safe* Horse Shoes. Ceux-ci, labellisés par le pôle de compétitivité Hippolia cette année, visent à offrir une alternative au fer à cheval en acier ou en aluminium. Destiné à être cloué ou collé, le « fer » en polyuréthane se distingue par « l’absence d’armature métallique à l’intérieur de la semelle. L’enjeu, c’est le confort du cheval qui passe par le respect du fonctionnement du pied. C’est comme pour nous, à gros trait, de passer d’un sabot en bois à une basket. C’est pour ça que, évolution après évolution, nous espérons passer du concept de fer souple à la semelle équine », ébauche pour Safe Shoes Sébastien Saunier.

De l’autre côté, la tendance étant à chevaucher pieds nus, l’enjeu du fer souple est bien d’absorber l’impact de manière plus efficiente sans recourir au métal. Ces produits, fabriqués à Voreppe (Isère), « sont toujours en test régulièrement avec des cavaliers, et doivent continuer à évoluer environ tous les 18 mois ». 

* Semelles adaptables françaises et éthiques


Marcy-l’Étoile. Clinéquine, le CHU le plus complet de France

Le Pr Olivier Lepage, directeur du Pôle de compétences en santé équine de VetAgroSup
Le Pr Olivier Lepage, directeur du Pôle de compétences en santé équine de VetAgroSup et professeur de chirurgie équine. © Susie Waroude

La Clinéquine est la digne descendante de la première école vétérinaire du monde, créée à Lyon en 1761. Elle est la clinique des équidés du Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) de VetAgro Sup. Née en 2010 de la réunion de cette école vétérinaire lyonnaise, de l’École nationale des services vétérinaires et de l’École nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand, la Clinéquine est hébergée par VetAgro Sup sur son campus universitaire à Marcy-l’Étoile.

La seule accréditée dans toutes les spécialités. Un véritable CHU du cheval qui regroupe un service d’urgences 24 h/24 avec une unité de soins intensifs, deux salles de consultation, deux blocs opératoires, deux salles de réveil-anesthésie, 28 box d’hospitalisation, 17 box pour le service de reproduction, quatre boxes pour contagieux, et une dizaine de paddocks pour certains types d’hospitalisation. La Clinéquine dispose aussi d’un terrain pour examens orthopédiques et neurologiques composé d’un rond de longe et d’une ligne droite sur sable, d’un autre sur sol dur et d’une butte avec deux inclinaisons de pente.

La Clinéquine, clinique des équidés à Marcy-l'Etoile
Diagnostic. Sur cette piste spécialement conçue, le cheval évolue, équipé de plusieurs capteurs dont les données remontent sur une tablette qui les synthétise. Les problèmes de boiterie sont parfois si ténus que l’œil nu ne peut les déceler. © Susie Waroude

Le centre dispose également d’une douzaine de spécialistes, dont un en chirurgie-dentisterie équine. Une rareté. « Nous avons la particularité d’être la seule école à être accréditée dans l’ensemble des spécialités “cheval” en France, et nous jouissons d’une belle reconnaissance au niveau européen », replace le Pr Olivier Lepage, directeur du Pôle de compétences en santé équine de VetAgroSup et professeur de chirurgie équine.

La Clinéquine souhaite poursuivre dans la voie de l’innovation et développer encore ses compétences et champs d’action, par exemple en s’équipant d’un scanner spécifique aux chevaux adultes, en sus de son scanner pour poulain et de son IRM, pour accueillir au mieux les environ 1 500 chevaux qui franchissent ses portes chaque année (chevaux de sport, de loisir, de course…).

Séance de radioscopie pour ce cheval au sein d’une salle à la porte plombée
Imagerie. Séance de radioscopie pour ce cheval au sein d’une salle à la porte plombée. Les précautions de sécurité pour faire l’examen radiologique d’un cheval ne sont pas loin d’être plus drastiques que celles nécessaires pour un humain. © Susie Waroude

Des progrès phénoménaux

La médecine équine évolue à un rythme incroyable. « La quantité d’animaux que l’on sauve par rapport à il y a 40 ans a fortement augmenté. Avant, un cheval souffrant de coliques avait 40 à 50 % de chances de s’en sortir. Maintenant, c’est 80 %. Idem avec une fracture, il était quasiment condamné. Désormais, pour une blessure en dessous du genou, c’est 70 % de succès, même si cela reste compliqué au-dessus. Nous sommes connus pour nos examens et traitements endovasculaires : avec un outil de 1,20 m, on peut aller explorer les anévrismes du cheval. Quand j’ai fait mes études, on n’en parlait même pas ! », détaille le Olivier Lepage.

Les patients viennent ainsi de toute la France voire de Suisse, de Belgique ou d’Espagne pour ceux nécessitant des IRM. Il existe également une clientèle saisonnière, entre février et juillet, pour la reproduction. Il est vrai que dans la collecte d’éjaculat, la paillette atteint vite les 5 000 euros. La Clinéquine, qui prodigue aussi des conseils en infertilité, forme en outre les vétérinaires et spécialistes en équidés de demain, au rythme d’environ 160 élèves par an pendant six ans pour les premiers et d’une douzaine par an pour les seconds.

Ce cheval subit une endoscopie respiratoire à la Clinéquine à Marcy-l'Etoile
Examen. Ce cheval subit une endoscopie respiratoire. Après une légère sédation, il voit une caméra s’infiltrer dans ses nasaux. © Susie Waroude
Pour être anesthésiés puis opérés, les chevaux doivent être manipulés et soulevés à l’aide d’un treuil
Logistique. Pour être anesthésiés puis opérés, ces chevaux de parfois une tonne doivent être manipulés et soulevés à l’aide d’un treuil. Ils doivent aussi être sédatés en salle de réveil, sinon ils voudraient se relever trop vite et risqueraient de se blesser. À noter que le coût d’une anesthésie équine est nettement supérieur à celui d’une anesthésie humaine : il faut en effet environ 60 ml de produit par kilo au lieu de deux ! © Susie Waroude
Ce cheval est en soins intensifs, sous perfusion, à la Clinéquine.

Convalescence. Ce cheval est en soins intensifs, sous perfusion. Son anonymat est préservé, car les propriétaires de chevaux n’apprécient guère que l’état de santé de leur animal soit connu de tous. Chez un cheval comme celui-ci, en une journée, la fluidothérapie nécessaire pour compenser les déficits et les pertes peut atteindre jusqu’à 100 litres de liquide. « On passe une palette dans le week-end ! », s’exclame Olivier Lepage. © Susie Waroude

Boehringer Ingelheim. Le soin du cheval passera par les cellules souches

C « est une médecine spécifique, et c’est très clairement tout le challenge de la santé animale. Les connaissances avancent très vite. Et plus on avance, plus on voit que les particularités de chaque espèce sont importantes. Le cheval fait partie de ces espèces à très forte spécificité, y compris entre races équines, ou entre galopeurs et chevaux de dressage. » Sébastien Marty le sait bien : il est responsable marketing de la business unit « cheval », composée de 12 personnes, chez un des leaders mondiaux de la santé animale implanté à Lyon (Gerland), Boehringer Ingelheim.

Le cheval senior, gros sujet. Connu notamment pour son vaccin contre la grippe et les vermifuges équins, Boehringer se positionne comme le leader mondial de la santé équine, qui représente environ 6 % de son chiffre d’affaires « animal ». L’entreprise d’origine allemande commercialise une panoplie qui couvre des thématiques comme les ulcères gastriques, les maladies respiratoires, la gestion de la douleur, ou encore le seul médicament contre le syndrome de Cushing (un trouble endocrinien chez les chevaux de plus de 15 ans).

« Selon la littérature scientifique, 30 % des chevaux âgés de plus de 15 ans souffrent du syndrome de Cushing. Or, d’après les données de l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation, NDLR), le nombre de chevaux ou poneys âgés de plus de 16 ans augmente et représente le quart des effectifs en France. 10 % ont même plus de 21 ans. Les soulager de ce syndrome leur rend une seconde jeunesse. Le bien-être du cheval senior est un sujet extrêmement important. » Et un marché porteur pour l’avenir.

© boehringer ingelheim

Cellules souches

Si la commercialisation et le marketing des produits pour les chevaux fonctionnent dans un silo purement équin, la recherche et la production sont, elles, transversales : le site de production de Saint-Priest fonctionne par technologie vaccinale, et donc une ligne peut produire des vaccins pour les chiens, chats, ou chevaux. En recherche et développement, les équipes ont de grandes spécialisations en fonction des maladies. « Par exemple, initialement, nous travaillions sur une molécule qui donnait beaucoup de promesses dans le diabète des chiens et chats. Mais on s’est rendu compte qu’elle était intéressante aussi pour le syndrome métabolique équin, une maladie qu’il y a dix ans, très peu de gens connaissaient, même parmi les vétérinaires. »

Nouvelle étape technologique dans le soin équin, Boehringer a sorti en 2019 son premier médicament à base de cellules souches pour traiter la boiterie, en régénérant le cartilage articulaire. Et en concocte un autre qui doit sortir fin 2022 dans le cadre des lésions tendineuses. Se pose maintenant la question du transfert de ces recherches vers d’autres espèces comme le chien, qui semble répondre assez bien à ces molécules, « ce qui était un peu contre-intuitif ». 

Médicaments. Une mise sur le marché aussi stricte que pour les humains

Boehringer investit 18,9 % de son chiffre d’affaires total (humain + vétérinaire) en recherche et développement. Dans le domaine équin, les études cliniques se déroulent un peu sur le même modèle que chez l’humain : des essais en double, aveugles, parfois sur 600 chevaux aux États-Unis et en Europe (notamment en France), comme pour la dernière réalisée sur l’asthme équin. Il s’agit en général de chevaux de particuliers inclus dans l’étude via des vétérinaires référents.

Pour lancer un médicament équin sur le marché, « les exigences réglementaires sont quasi similaires à celles pour les médicaments humains », souffle Sébastien Marty. Pour la grippe, la mise à jour de la souche saisonnière demande même un nouvel enregistrement quasi complet. « Heureusement, les virus de la grippe équine sont plus stables que ceux de la grippe humaine, ce qui nous permet de toujours avoir un vaccin à jour même si nous devons courir après la mutation », précise-t-il.

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