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Villeurbanne Une marche pour exiger la justice contre les violences policières

Ce samedi, la station de métro Charpennes sera le point de départ d’une marche commémorative organisée par l’Association des victimes des crimes sécuritaires. Le but : donner la parole à des familles qui, selon elles, ont perdu l’un de leurs proches à cause des forces de l’ordre.
Matéo DUFOUR - 26 nov. 2021 à 17:11 | mis à jour le 26 nov. 2021 à 17:12 - Temps de lecture :
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Plus d’une centaine lors de la dernière édition, les manifestants sont cette année attendus entre 300 et 400. Photo archives Progrès /Maxime JEGAT
Plus d’une centaine lors de la dernière édition, les manifestants sont cette année attendus entre 300 et 400. Photo archives Progrès /Maxime JEGAT

Permettre aux familles des victimes de violence policière de s’exprimer et demander que justice soit rendue pour Mehdi Bouhouta , Joail Zerroukhi ou encore Lakhdar Bey. C’est ce que permettra de faire la marche annuelle commémorative au départ du métro Charpennes à Villeurbanne ce samedi à partir de 14 heures.

Organisé par l’Association des Victimes des Crimes Sécuritaires, l’événement « visera à porter à la connaissance du Palais de Justice, lieu d’arrivée du cortège, les cas des différentes familles présentes », explique Naguib Allam, l’un des organisateurs de la marche et fondateur de l’association basée à Vaulx-en-Velin en charge d’orienter les familles de victimes.

Manifestation jusqu’au Palais de justice de Lyon Saint-Jean

Regroupant des familles venues de toute la France, il espère rassembler entre 300 et 400 personnes de Villeurbanne au Palais de Justice des 24 Colonnes à Lyon Saint-Jean, soit presque le double de l’édition précédente. Cette procession qui devrait durer près de deux heures.

« N’importe qui, sympathisants du mouvement, peut se joindre au cortège qui fera deux ou trois arrêts pour interpeller du public. Aussi, on agitera banderoles et photos hommage, en plus de laisser un temps pour les discours des familles », énumère Naguib Allam. Une marche qui, les participants l’espèrent, fera avancer certains dossiers encore flous.

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