VOTRE VIE, VOTRE AVISUne Fête des lumières de Lyon « globalement décevante » ?

Fête des lumières à Lyon : Une édition « globalement décevante » ?

VOTRE VIE, VOTRE AVISPrès de 2 millions de visiteurs se sont rendus à la Fête des lumières. Un cru 2021 jugé « décevant » pour la plupart d’entre vous. A quelques exceptions près
Fête des Lumières à Lyon : Vos tops et vos flops
Caroline Girardon

Caroline Girardon

L'essentiel

  • Deux millions de visiteurs ont pris part cette année à la Fête des lumières de Lyon.
  • Si la plupart d’entre vous ont été émerveillés par la cathédrale Saint-Jean ou le parc de la Tête-d’Or, l’impression globale reste « mitigée ».
  • Voici vos tops et flops de cette année.

L’heure est au bilan. La Fête des lumières de Lyon s’est achevée sur une fréquentation similaire aux précédentes éditions. Près de 2 millions de visiteurs s’y sont rendus. Placé sous le « signe du renouveau » (60 % de nouvelles animations artistiques), assumant une programmation mêlant installations « plus intimistes » et « shows grandioses », le cru 2021 vous a laissé une impression « mitigée » à en lire vos commentaires.

« Elle manquait d’âme », juge d’emblée Eric. « Globalement déçus », vous espériez plus de magie après l’annulation de l’année précédente. Toutefois, certaines animations ont su vous charmer.

La cathédrale Saint-Jean plébiscitée

Celle proposée sur les façades de la cathédrale Saint-Jean est « incontestablement » la plus plébiscitée. « Iris » a eu le don de vous hypnotiser. Pour certains, elle était même « la seule animation digne de ce nom ». « Magnifique », « très poétique », selon Béatrice. Une « merveille » pour Christine. « Sublime », ajoute Nora, tandis que Jean-Marie souligne « la belle mise en valeur de l’architecture » des lieux. Les superlatifs ne manquent pas pour décrire ce spectacle qui a, par ailleurs, reçu le trophée Lumière par la ville de Lyon et France 3.

Bien qu’excentré et donc moins visité que la presqu’île lyonnaise, le parc de la Tête-d’Or a également suscité une forte adhésion. Vous avez apprécié la quiétude des lieux et les « Ricochets », projetés sur les eaux du lac, dans une musique envoûtante. Une « vraie découverte ». Frédéric et Yasmine en ont fait leur « coup de cœur ». Tout comme Eric, évoquant une œuvre « inédite, poétique, prenante », ou Nora qualifiant le moment de « féerique ».

Le spectacle, projeté sur la basilique de Fourvière, se détache aussi dans votre classement, même si cette animation ne faisait pas partie de la programmation officielle (elle a été financée par la région).

Le flop de la place Bellecour

Les avis sont nettement plus partagés concernant la place des Terreaux. Un « air de déjà-vu » pour certains qui ont trouvé ce conte aztèque, mettant en scène le sacrifice d’un petit lapin pour le dieu Serpent, « assez classique », « abêtissant », voire « laid ». « Un petit film pitoyable pour les enfants de 10 ans », critique Régis. Mais d’autres ont rêvé, à l’image de Béatrice qui évoque un spectacle « très touchant ». « Magnifique », souligne également Annie, emportée par la projection. « Mention spéciale, c’était un régal pour les yeux », appuie Carole.

Les animations proposées sur les places des Célestins, de la Bourse, de la République ou Louis-Pradel vous ont globalement laissés de marbre. Trop conceptuelles ou trop statiques ? Elles n’ont pas su trouver leur public.

Enfin, « La Vague » place Bellecour a fait l’unanimité… contre elle ! Rarement, un spectacle aura autant suscité de critiques ou de moqueries. C’est simple, vous l’avez DÉ-TES-TÉ. Les kakémonos, suspendus à 20 m de hauteur, étaient censés symboliser la hauteur des vagues. Raté ! Vous y avez surtout vu « du linge sur un séchoir » ou des « culottes ». « La place Bellecour n’a pas été à la hauteur de l’enchantement habituel », résume Pauline. « Cela ressemblait à un étendage géant… Aucune émotion, abonde Carole. Quel dommage de ne pas avoir utilisé ce magnifique espace comme les années précédentes avec une installation colorée et immersive. » « La magie n’était pas au rendez-vous, conclut Charline. Pas assez de recul pour apprécier cette œuvre. De près, ce n’était pas renversant. »

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