MAIN VERTEHanko Jungle fait un carton avec ses plantes d'intérieur dans des box

Lyon : Hanko Jungle fait un carton avec ses plantes d'intérieur dans des box

MAIN VERTEPendant le premier confinement, Maxime Thevenon a nourri l’idée de commercialiser des boxes de plantes d’intérieur « rares et originales ». Lancée en juin dernier, sa boutique en ligne Hanko Jungle connaît un engouement sans précédent
Maxime Thevenon a lancé les premières boxes de plantes d'intérieur via sa boutique en ligne Hanko Jungle.
Maxime Thevenon a lancé les premières boxes de plantes d'intérieur via sa boutique en ligne Hanko Jungle.  - Hanko Jungle / Hanko Jungle
Caroline Girardon

Caroline Girardon

L'essentiel

  • «Gamin des champs », fils de paysagistes, Maxime Thevenon a lancé Hanko Jungle au mois de juin. Cette boutique en ligne est la première à avoir proposé des boxes de plantes d’intérieur « rares et originales ».
  • Le succès ne s’est pas fait attendre. Le jeune homme, qui a puisé son inspiration au Japon, en écoule près de 500 chaque mois. Et parfois jusqu’à 1.500.

Dans son appartement à Lyon, plus de 300 plantes. « Une petite jungle », comme il résume avec le sourire. Une « collection personnelle » dont il prend le plus grand soin. Et ce n’est rien à côté de celles qu’il entrepose dans son atelier pour des raisons professionnelles, cette fois. Entre 800 et 1.000 en moyenne. Parfois jusqu’à 4.000. Il y a sept mois, Maxime Thevenon a lancé Hankō Jungle Therapy, une boutique en ligne. La première en France à avoir proposé des box mensuelles de plantes d’intérieur. Depuis, le succès ne se dément pas.

Maxime Thévénon a lancé les premières boxes de plantes d'intérieur.
Maxime Thévénon a lancé les premières boxes de plantes d'intérieur.  - Hanko Jungle

Le concept est simple : trois « baby plantes rares et originales » différentes vendues 29 euros. Chaque mois, un thème différent inspiré des traditions japonaises ou d’événements français (octobre rose, la Saint-Valentin, Noël). A l’intérieur de la boîte 100 % recyclable et faite à la main, une fiche d’entretien et un petit cadeau supplémentaire comme des graines d’érable bonsaï ou des bulbes d’Amaryllis.

Dimension « thérapeutique » des plantes

C’est lors d’un voyage au pays du Soleil Levant que Maxime a puisé ses premières inspirations et découvert « la dimension thérapeutique » des plantes. « Il y a, là-bas, un contraste saisissant. Les gens vivent dans des mégalopoles mais sont en totale connexion avec la nature. Ils ont des jardins magnifiques. Ils font passer le végétal et le spiritualisme parmi leurs priorités. Cela m’a beaucoup interpellé. »

Le second déclic sera le confinement. Photographe et graphiste de formation, Maxime avait entrepris une reconversion dans l’entreprenariat de spectacles. De concerts, précisément. Mais avec l’arrivée de l’épidémie de coronavirus, ses activités ont été « mises en stand-by ». « Tout était à l’arrêt. On s’est retrouvé enfermé entre quatre murs, privé d’une certaine forme de libertés », raconte-t-il. Alors ce Lyonnais d’adoption va se plonger pleinement dans sa passion : les plantes d’intérieur. Chez lui, il « réalise de plus en plus de bouturages », échange ses conseils sur les forums et les réseaux sociaux. Car l’homme en connaît un rayon sur le sujet.

« Gamin des champs », fils de paysagistes, Maxime Thevenon « cultive déjà de petites plantes » depuis une quinzaine d’années. « Les mains dans la terre » depuis son plus jeune âge, il expérimente, fait pousser des graines trouvées lors de promenades. Explore sans cesse. Nourrit sa réflexion sur « les besoins que les gens pourraient avoir sur les plantes d’intérieur ». « C’est comme ça que l’idée est née de démocratiser l’accès aux plantes rares et originales que l’on ne va pas trouver dans les jardineries de proximité », expose-t-il.

L’ouverture d’une boutique au cours de l’année

La suite ? Il décide de confectionner ses premières boxes et de contacter quelques influenceurs pour faire parler de lui. Le succès est fulgurant. « A ma grande surprise, tous ont joué le jeu. Cela a suscité un énorme engouement », confesse-t-il. Les 120 à 140 unités, proposées pour la première fois au mois de juin dernier, se vendent en « moins de deux semaines ». Aujourd’hui, il en écoule en moyenne « trois fois plus » chaque mois. Mais peut monter jusqu’à 1.500, en cas de forte demande.

Dans son atelier, des monsteras, philodendrons, calatheas ou alocasia en tous genres poussent paisiblement, bichonnés, soignés. Ces plantes proviennent de fournisseurs néerlandais, allemands ou italiens « de qualité ». « Au printemps, on commencera à bouturer nos plantes mères pour les vendre aux particuliers. En attendant, on travaille avec ces jardiniers. Ici, on entretient les plantes, on continue de les élever pour qu’elles s’acclimatent parfaitement à l’intérieur de nos appartements », continue-t-il.

Hankō Jungle Therapy qui, emploie actuellement trois salariés, pourrait rapidement s’agrandir. Maxime ambitionne de recruter deux autres employés d’ici la fin de l’année, et d’ouvrir sa première boutique. « Probablement dans le 1er arrondissement ou à la Croix-Rousse, les deux quartiers dans lesquels j’ai habité », conclut-il en souriant.

Sujets liés