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Présidentielle: une électrice privée de voter à tort à Lyon

Les électeurs choisissent leur bulletin de vote dans les isoloirs d'un bureau de vote à Martres-Tolosane, pour le second tour des élections régionales françaises, le 27 juin 2021 (photo d'illustration)

Les électeurs choisissent leur bulletin de vote dans les isoloirs d'un bureau de vote à Martres-Tolosane, pour le second tour des élections régionales françaises, le 27 juin 2021 (photo d'illustration) - Lionel BONAVENTURE / AFP

Joy-Marie a voulu voter ce dimanche à Lyon au premier tour de l'élection présidentielle. On lui a refusé sa participation au scrutin, car elle a présenté sa carte vitale. Une pièce d'identité pourtant bien valable pour voter.

On lui a refusé d'accomplir son devoir citoyen, à tort. Ce dimanche, à Lyon, lors du premier tour de l'élection présidentielle, Joy-Marie n'a pas pu voter. Cette jeune femme de 27 ans s'est rendue dans son bureau de vote de l'école Antoine Remond à 10 heures avec sa carte d'électeur et une pièce d'identité, en l'occurrence sa carte vitale.

"Après l’attente traditionnelle pour accéder au bureau, l’homme en charge de contrôler ma pièce d’identité (carte vitale avec photo) a refusé ma pièce d’identité pourtant valide", raconte la Lyonnaise.

L'homme appelle ensuite un numéro pour confirmer le refus de sa participation au scrutin. "Il m’a ensuite indiqué que si je voulais voter avec ma carte vitale, je devais me rendre à la mairie, qui jugera du bien-fondé ou non de voter avec ma carte vitale", poursuit Joy-Marie.

"Cela peut démotiver des gens"

Pourtant, le site du service public indique bien qu'une carte vitale avec photographie est acceptée pour mettre son bulletin dans l'urne. Interrogée par nos confrères du Progrès, la Ville de Lyon a précisé que ce refus était motivé par l'absence de photo sur le document d'identité.

Mais Joy-Marie assure avoir bien présenté une carte vitale avec une photo, qu'elle a adressée à la rédaction de BFM Lyon. A nos confrères du Progrès, elle a également confié qu'elle ferait "son devoir de citoyen en fin d'après-midi avec un autre document", tout en critiquant une situation "inadmissible" à même de "démotiver des gens".

Pauline Boutin