Texte Morgan Couturier. Battu l’an passé, en finale de ce même tournoi, le Britannique Cameron Norrie a pris sa revanche pour s’offrir son premier titre sur terre battue et inscrire son nom au palmarès lyonnais. L’aboutissement rêvé d’une semaine chargée en émotions et en actions.

Il aura parfois tremblé, sans jamais vraiment donner l’impression de sourciller. Ainsi doit-être ce fameux flegme britannique laissant à ses sujets, le soin d’être imperméable à la pression. À l’enjeu, aussi, alors que l’Anglais Cameron Norrie visait entre Rhône et Saône, son premier titre sur terre battue et une belle revanche sur la vie, un an après avoir échoué, là, sur ce même central, en finale du tournoi. Tête de série numéro 1, le 11^e mondial n’aura donc pas laissé échapper son dû, en dépit d’une adversité conséquente l’ayant obligé à cumuler les sets au cours de la semaine.

Un surplus d’énergie néanmoins insignifiant au regard du trophée à remporter, et du bonheur à partager. Sur une énième faute directe de son adversaire Alex Molcan (6-3,6-7, 6-1, en 2h26), le Britannique put alors savamment savourer son triomphe et crier sa joie à un public qui ne demandait qu’à acclamer sa majesté.

Le roi est mort, vive le roi Cameron 1^er. Une conclusion idoine pour cet épisode 2022 de l’Open Parc, où Thierry Ascione, Jo-Wilfried Tsonga et les organisateurs auront pris plaisir à apprécier la qualité du jeu comme des soirées proposées.

Il suffisait en effet, d’intégrer le Village à la nuit tombée, pour saisir toute l’énergie qui fut la sienne. Parfois jusqu’à tard et avec du beau monde. L’essentiel était alors de récupérer, pour reprendre place en gradins, dès les premiers échanges du lendemain. Un rythme de champion, comme Cameron Norrie !