Villeurbanne « On n’imprimera pas un cœur humain en 3D demain »

L’impression 3D de tissus vivants, ou bio impression, fait naître bon nombre de fantasmes. Pourtant, la recherche bien que prometteuse ne fait que commencer. C’est ce qu’affirme Emma Petiot, chercheure au CNRS et directrice scientifique de 3D Innovation Lab, un laboratoire créé l’an dernier à Villeurbanne.
Solen WACKENHEIM - 02 oct. 2022 à 20:10 - Temps de lecture :
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À La Doua, Emma Petiot dirige le 3D innovation Lab, un laboratoire public/privé consacré à la recherche sur la bio impression 3D.  Photo fournie par  3D Innnovation Lab
À La Doua, Emma Petiot dirige le 3D innovation Lab, un laboratoire public/privé consacré à la recherche sur la bio impression 3D. Photo fournie par 3D Innnovation Lab

Emma Petiot, chercheure au CNRS, insiste : « On n’imprimera pas un cœur humain en 3D demain ». On le répète donc : les organes, imprimés en 3D et transportables chez l’homme, ce n’est pas d’actualité. « Et ça ne risque pas de l’être avant cinquante ans », précise la directrice scientifique du 3D Innovation Lab. Un laboratoire public/privé dans lequel la recherche, en revanche, avance à grands pas.

« Va-t-on pouvoir reproduire des organes par bio impression ? »

Cet espace de 60 m² a pris place dans les locaux de 3D Fab, une plateforme académique qui développe des applications d’impression 3D pour la santé. Créé l’an dernier par le CNRS, la société...

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