La crise de l'énergie fait des ravages et les artisans-boulangers n'y échappent pas. Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et Stéphanie Pernod, 1ère Vice-Présidente ont présenté les mesures d'urgence pour les artisans-boulangers face à la crise de l'énergie. Afin d'éviter les fermetures, la Région va débloquer une aide de 6 millions d'euros. Les collectivités territoriales de la région pourront se joindre pour compléter cette somme.
Les artisans-boulangers des villes et villages ont vu leurs factures d'énergie augmenter ainsi que le coût des matières premières et les salaires de leurs employés. Une augmentation qui ne les arrange pas. Des commerces ont déjà baissé le rideau et pour Laurent Wauquiez, il est hors de question de laisser tomber ces commerces qui sont indispensables à la vie quotidienne, "Nous ne pouvons pas accepter de laisser mourir nos artisans boulangers indispensables à la vie quotidienne de nos territoires et qui font la dynamique de nos communes. La situation de nos boulangers est aujourd’hui apocalyptique. Ils souffrent encore plus que les autres commerçants. Avec les organisations professionnelles et consulaires, nous nous donnons une semaine pour construire un dispositif simple, efficace et rapide qui soit une bouffée d’oxygène en trésorerie. Des aides sont faites, mais le compte n’y est pas. En nous mobilisant tous, nous ne laisserons personne au bord du chemin."
D'autres aides proposées
Le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a aussi proposé de se calquer sur le système allemand. C'est-à-dire obtenir, de la part du gouvernement, un tarif d'énergie protégé, régulé et simple.
La Région met aussi à disposition des aides à l'investissement en matériel.
De plus, l'État contribue aux aides pour les artisans-boulangers. En effet, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a rappelé qu'il existait des mesures d'aide, "Il existe d’abord le guichet sur le site impots.gouv.fr. Pour les factures des mois de novembre et décembre 2022, il existe une aide. Elle est demandée par à peine 50 PME par jour aujourd’hui."