EN DIRECT - OL: Rothen propose d'organiser la réconciliation entre Juninho et Aulas

Jean-Michel Aulas l'avait lui-même proposé à RMC d'être le théâtre de sa réconciliation avec Juninho. "On peut déjeuner ensemble. Même à RMC, si RMC veut être le parrain des retrouvailles... Il n’y aucun problème", a lâché le président de l'OL en conférence de presse ce vendredi.

Eh bien soit! Jérôme Rothen propose de réconcilier les deux hommes. "Je veux bien mais à une seule condition: que Jean-Michel Aulas appelle Juninho pour s'expliquer et s'excuser des propos qui, je pense, ont fait beaucoup de mal à Juni, précise le membre de la Dream Team RMC Sport. Si ensuite je peux être le parrain de ces retrouvailles... ce serait magnifique!"

"Après dix minutes sur le mercato vous voulez parler de Troyes... Donc merci et au revoir."

"Au lieu de vouloir équilibrer le calendrier pour aider les joueurs, les dirigeants veulent créer plus de compétitions pour faire de l'argent et du business."

"Il nous faut des résultats. J'ai préféré le match contre Brest que celui contre Ajaccio, même si le score n'est pas le même. En terme de jeu, je préfère le match de Brest. Quand tu gagnes, malgré la frustration on passe à autre chose. Mais là on a fait nul même si le contenu y était. J'ai dit aux joueurs d'essayer de refaire un match en maîtrise comme contre Brest."

"Il y a des bons jeunes à Lyon comme à Rennes ou Monaco. Mais on les a déjà intégrer à Lyon. Après comme on s'est séparé de six joueurs et on a recruté trois joueurs. On a fait de la place pour un,deux ou trois jeunes de la réserve."

"Si vous me poser encore des questions sur le mercato je m'en vais (il sourit). On me disait quand je suis arrivé d'intégrer des jeunes mais je disais qu'il fallait déjà s'entraîner avec les pros. Comme on a fait six départs en janvier, c'est beaucoup malgré les trois recrues. On va combler avec des jeunes qui vont monter de l'académie. C'est un désir car il y a de jeunes qui sont bons mais pas encore prêts (à jouer) selon moi. Ils vont s'entraîner avec nous. Ils seront plus présents à l'entraînement et auront peut-être la possibilité d'être convoqués dans le groupe."

"Il faut déterminer les appellations. Je suis entraîneur et c'est déjà beaucoup. Mais de plus en plus les entraîneurs subissent le recrutement. Dans beaucoup d'endroit, à Chelsea ou ailleurs,on subit le mercato. Nous, on a eu des échanges avec des critères pour recruter. Cela doit être le cas, c'est le minimum syndical de concerter avec l'entraîneur qui va gérer les joueurs qui sont achetés 10, 20 ou 30 millions d'euros. A Lyon, oui on a eu des échanges."

"Le mercato est fini et on a l'effectif qui va finir la saison. On va travailler et les joueurs ne changeront pas. On n'a déjà fait une conférence de presse sur le mercato donc ne continuez pas à me parler de mercato maintenant. Parlons d'autre chose."

"Pas grand-chose à dire et c'est une bonne chose. Pas beaucoup de blessés à part Jeffinho qui n'est pas apte je pense avoir tout le groupe. Jeffinho est arrivé avec une blessure à la cheville qui a besoin de soins et de traitement. C'est pour une courte durée."

L'entraîneur de l'OL fait face à la presse avant le déplacement à Troyes.

C'est la fin de cette longue conférence de presse de présentation des recrues, qui a permis aussi aux dirigeants de s'exprimer sur les dossiers chauds du moment.

Mohamed El Arouch fait partie du projet du club. On l'a dit, on a communiqué là-dessus, on passe notre temps à le dire et ça ne changera pas. Notre rôle avec Bruno Cheyrou, c'est de construire des effectifs qui correspondent à la stratégie du club. Ce n'est pas nous qui décidons qui joue ou pas. Samedi dernier, il y avait combien de joueurs formés au club sur le terrain? Qui joue, qui s'entraîne, c'est le coach qui décide."

"Rayan Cherki, on a fait le projet ensemble, on s'est opposé. La proposition de transfert n'était pas très élevée et le contrat proposé n'avait rien à voir avec ce qui était proposé à Malo Gusto. C'était dans son intérêt."

"Juninho est aussi mon idole en tant que joueur, j'ai été ébloui par ce qu'il avait fait sur le terrain - comme le sont encore les supporters aujourd'hui - et au lieu de confier un équipement de footballeur hors normes, je lui ai confié un costume de directeur sportif. Force est de constater qu'on n'a pas réussi ensemble mais je me mets autant en cause que lui, d'autant plus parce que je l'ai choisi. Je continue à lui souhaiter son anniversaire, de bonnes fêtes. Il est le bienvenu. Cet éblouissement m'a peut-être fait faire des bêtises. Mais si RMC veut être le parrain des retrouvailles, il n'y a aucun problème. Cela restera un grand joueur, on ne lui enlèvera jamais. J'ai vécu des expériences dont il s'en souviendra. La confiance était totale et si elle peut l'être encore demain, ça sera avec plaisir. Je ne l'ai pas eu récemment, je n'ai pas essayé. S'il y a une forte volonté, on le fera."

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"Il y a le coach qui est coach et le coach avec un profil de manager général. On a changé ça avec Blanc, on a là quelqu'un qui a toutes les références en tant que joueur et entraîneur. La structure est faite pour donner plus de respiration à Laurent Blanc. A une époque, j'avais pris du recul et je faisais du financement. Là, j'ai repris. Cela fait partie des choses importantes. Il faut trouver le bon profil par rapport au poste.. Le départ de Gérard Houllier a créé un déséquilibre affectif et du mode de fonctionnement. Peut-être qu'il faut revenir avec un conseiller sportif. On y réfléchit."

"Bien sûr que les résultats ne sont pas là. J'ai toujours écouté les groupes de supporters. On est parfois d'accord, parfois on ne l'est pas. Ils doivent maîtriser tout ce qui est lié à la violence. Cela joue indirectement sur les autres supporters mais aussi les joueurs, c'est impressionnant. S'il y a des suggestions, bien sûr qu'on peut en discuter."

"Sur le match de Strasbourg, il ne doit pas y avoir de violences dans le stade. J'étais dans le car avant le match. Je ne peux pas dire avec certitude qu'il y avait une liaison avec la performance. Mais moi, j'ai eu peur. Quand on reçoit des bombes agricoles, c'est angoissant."

"Je suis preneur de toutes les suggestions. Il y a deux choses faciles à faire quand on est président: la première c'est de prendre des photos avec des enfants, j'en fais beaucoup. La deuxième, c'est d'ouvrir le stade pour que ceux qui ont envie de venir puissent le faire. Il faut aussi que les gens qui viennent reviennent. On doit maîtriser tous les aspects de cette tension latente. Il y a des gens qui viennent encourager l'équipe, dans les hospitalités, qui n'y trouvent pas leur compte. Il y a sans doute des initiatives à prendre. Sur un cycle de trois ans, on va déjà remplacer ceux qui n'ont peut-être pas ce fighting spirit. Ce n'est pas moi qui ai embauché ces joueurs... Il y a un nouvel investisseur qui souhaite que je poursuive pendant 3 ans en étant plus proche du terrain. S'il y a une chose sur laquelle je ne veux pas revenir, c'est qu'il n'y a jamais eu un seul problème sur les valeurs, la transparence. Je ne veux pas finir en seconde division en raison de difficultés économiques. L'équipe est de qualité, on fera le point à la fin de saison. On a trouvé des partenaires financiers."

"Dans le recrutement, il y a une partie confidentielle où on ne peut pas tout dire. Je veux bien être responsable de beaucoup de choses mais ça ne fait qu'une année où je suis responsable avec les pros, je ne peux pas être accusé de tous les maux. On peut faire la liste des joueurs qui sont arrivés, globalement, elle n'est pas si mauvaise que ça. Un bon recrutement est validé par un bon classement à la fin du championnat. En dehors de Romain Faivre, il y a Tagliafico qui est champion du monde, Lacazette et Tolisso, tout le monde était d'accord ... On avait fait le choix de ne pas prendre un latéral droit confirmé pour que Malo Gusto soit valorisé. Saël Kumbedi a pris l'intérim et va devenir un top latéral droit. Si vous voulez me contredire, on peut en discuter avec plaisir."

"Je n'étais pas insensible. Mais qu'est-ce que je dois faire: arrêter abandonner? J'ai la confiance du président, du club et c'est le plus important. J'ai encore beaucoup d'énergie à donner. La désinformation m'a ennuyé parce qu'elle troublait la sérénité dans laquelle on travaillait. Il n'y a pas de problème par rapport à la réussite sportive. Mais sur d'autres sujets, sur l'implication, je le déplore même si ça fait partie de l'évolution de la société. Les réseaux sociaux ne sont pas toujours très tendres. Il y a des dommages collatéraux qui touchent beaucoup plus."

"Il y a toujours un espoir quand les chiffres permettent de l'atteindre", confie Aulas.

"Si on ne gagne pas les matchs, c'est difficile de travailler dans la sérénité", ajoute Cheyrou

"On veut retrouver des joueurs qui se mettent le cul par terre pour gagner le match", abonde Ponsot.

"Quand je vois qu'on a prêté Camilo (recruté par Juninho) à Molenbeek, il faut remettre en perspective un certain nombre de choses qui n'ont pas été bien faites."

"On a fini 8e l'année dernière. On a enclenché un changement mais un effectif ne se change pas en un mois. On fait tout ce qu'on peut pour changer cette situation. Quatre entraîneurs en trois ans, c'est beaucoup trop parce qu'ils ont besoin de temps."

"Il y a des cycles à respecter. Il faut faire attention aux apprentis sorciers qui disent que d'un claquement de doigts on aurait réussi. Pour faire mieux, il faut un certain temps et prendre les bonnes orientations. Les arrivées de Sarr, Jeffinho et Lovren en font partie. On a aussi un excellent coach."

"Il fallait donner une nouvelle dynamique. Avec la sortie de pas mal de joueurs, en resserant le groupe; ça va redonner une énergie profitable à l'équipe."

"Janvier n'est habituellement pas propice à ce genre de choses mais on s'est adapté parce qu'on a vu début janvier, ce n'était pas possible pour nous."

Cheyrou: "Les joueurs ne pouvaient plus trop être valorisés à Lyon", confie-t-il sur les joueurs prêtés. Un prêt leur permet de reprendre un peu de valeur, explique-t-il.

"L'objectif principal du mercato c'était un défenseur central. On n'avait pas l'intention de changer l'effectif de manière aussi importante. Le défenseur devait arriver vite et Lovren a signé le 1er janvier. Sur les constats des premiers matchs début janvier, on s'est dit: 'ce n'est pas poossible de continuer comme ça'. La commande du 10 janvier était une sentinelle puis il y a eu l'épisode Toko Ekambi. On a changé nos plans mi-janvier pour faire un électrochoc. On a globalement réussi sauf sur un point, le milieu défensif où on n'a pas réussi."

"On va essayer dès cette année de retourner en Coupe d'Europe même si c'est difficile. On démarrera dès la saison prochaine pour retourner en Ligue des champions."

"C'est le mercato que nous souhaitions à un joueur près. Si l'alliance avec le Brésil a permis de faire des opérations positives (là pour Joao Gomes), elle a continué à faire attendre les autres. Pour les trois joueurs en fin de contrat en juin, on aura terminé un cycle. Sur le plan sportif, on n'est pas satisfait. Le bilan n'est pas bon sur le plan sportif mais on a mis en place un certain nombre de choses qui vont nous permetttre d'être plus efficaces."

"Quand un garçon de 19 ans est approché par les meilleurs clubs d'Europe et qu'on lui propose de conditions non refsuables, il faut lui permettre de trouver les solutions tout en le gardant."

"J'ai un petit problème à la cheville qui est en phase finale. Je devrais être opérationnel rapidement, j'espère rapidement sur le terrain."

Jeffinho sur le changement avec le championnat brésilien. "Je savais que c'était difficile avant de venir. Il faut avoir confiance et cette mentalité de vainques. On a besoin de nos supporters, il faut qu'ils soient avec nous."

Sarr sur le changement avec le championnat néerlandais. "Il faut faire confiance à nos leaders. Avec cette mentalité, on peut changer les choses."

"Je ne m'attendais pas à ça mais c'est comme dans un mariage, il y a des bons et des mauvais jours. C'est à nous de travailler pour changer ça."

"Dès le premier jour, le coach m'a dit qu'il avait besoin de leader. Je vais faire du mieux possible. Parfois, c'est dur mais je suis là pour ça. Tolisso, Lacazette et Lopes sont aussi des leaders, je ne suis pas seul."

Lovren assure que les jeunes sont réceptifs à ce qu'il dit. "Ils ont peut-être un petit peu peur de moi. Je ne sais pas pourquoi. Mais je suis gentil avec tout le monde."

"Il m'a apporte de la confiance, de la sécurité. Je lui ai dit: 'ne t'inquiète pas, tu ne seras pas seul à Lyon'."

"Oui, je connais "Sonnygoal" (Anderson), Lucas Paqueta, Fred... Ils ont marqué l'histoire et j'espère ajouter mon nom. Je n'aime pas le froid mais je n'ai pas hésité. Je vais apporter de la chaleur aux supporters malgré le froid."

"Tout rêve d'un gamin au Brésil, c'est de jouer en Europe. Je n'ai pas réfléchi une seconde. En 24h, on a décidé de venir à Lyon. Je ne regrette pas, j'ai bien été reçu par le président et les joueurs."

"Tout le monde connaît les joueurs brésiliens, on est heureux même quand la situation n'est pas bonne. Je vais apporter ça à Lyon. Je suis toujours heureux. J'ai parlé avec des joueurs et plaisanté avec eux."

"Je suis un jeune joueur, rapide, qui représente le football brésilien. J'aime rentrer dans l'axe et percuter. J'ai le sens des responsabilités."

Dejan Lovren a été interrogé sur ses chants polémiques entonnés pendant la Coupe du monde. Agacé, Jean-Michel Aulas a indiquant à son défenseur qu'il allait répondre à sa place.

"Ça a déjà été expliqué. Il y a un excellent article de Libération qui dit qu'il a été injustement attaqué. Lisez la presse et arrêtez d'attaquer. Merci."

"Je suis arrivé à Heerenveen en janvier 2022. Les choses sont allées très vite pour moi."

"Ce n'est pas une suprise pour moi, je savais dans quelle position était le club mais j'ai aussi dit que c'était une grande équipe en France avec beaucoup d'histoire. C'est une très belle étape dans ma carrière de venir ici. Je m'imagine beaucoup progresser ici."

"Une nouvelle énergie. Je suis un buteur avec la puissance, la vitesse et de la profondeur. Les passes et une bonne technique aussi. Nous espérons qu'avec une nouvelle énergie nous pouvons faire tourner les choses. Mais ça ne se fera pas en un mois."

"J'ai reçu un super accueil des fans, je suis content de ça. Je suis ici pour un long moment. Je sais que je suis au bon endroit pour progresser."

"J'ai été surpris positivement. Je me souvenais de Tola-Vologe, le centre d'entraînement et de Gerland. Le nouveau stade et le nouveau centre d'entraînement sont magnifiques. On n'a pas le droit de se plaindre. Le dire c'est bien mais c'est plus dur de le dire."

"On a acheté les joueurs, on a besoin de joueur qu'ils montrent la mentalité de gagnant. Ils sont là, je suis là. On ne peut pas changer tout de suite, je sais comment ça marche. On a commencé à faire le boulot."

"Je ne suis pas surpris mais je suis confiant sur le fait qu'on pet faire mieux. Ça prend un peu de temps. Je suis revenu sans réfléchir ici. Parmi les choses bien, on n'a pas encaissé de buts. Amin est là et j'ai confiance pour qu'il marque avec Lacazette. Je pense toujours se qualifier en Coupe d'Europe mais on a besoin d'avoir une mentalité de gagnant."

La conférence de presse va commencer. Aulas annonce qu'il va procéder en deux temps, d'abord en présentant les recrues, puis avec Ponsot et Cheyrou sur la stratégie sportive.

Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'Olympique Lyonnais. Le club rhodanien présentera ce vendredi à partir de 13h ses dernières recrues hivernales, Amin Sarr et Jeffinho, en présence de Jean-Michel Aulas, Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou.

Et à 15h, ce sera au tour de Laurent Blanc de s'exprimer, à la veille de Troyes-Lyon en Ligue 1 (samedi, 19h). Un championnat où l'OL n'est que 10e, après 21 journées.