LIBERTéLa cour d’appel de Lyon refuse d’extrader Vincenzo Vecchi vers l’Italie

Lyon : La cour d’appel refuse d’extrader Vincenzo Vecchi vers l’Italie

LIBERTéC’est la troisième fois qu’une cour d’appel refuse de remettre le militant à son pays
La cour d'appel de Lyon a refusé, ce vendredi, de remettre le militant Vincenzo Vecchi à l'Italie.
La cour d'appel de Lyon a refusé, ce vendredi, de remettre le militant Vincenzo Vecchi à l'Italie. - Olivier Chassignole/AFP / AFP
Caroline Girardon

C.G.


Vincenzo Vecchi ne sera pas extradé vers l’Italie. La cour d’appel de Lyon, vers laquelle le dossier avait été renvoyé, a estimé ce vendredi que le mandat d’arrêt européen émis à son encontre n’était pas applicable. Une décision dont s’est réjoui le comité de soutien du militant. « Le bon sens démocratique et l’esprit des lois l’ont emporté. Après Rennes et Angers, c’est la troisième fois qu’une cour d’appel rend ce même verdict », souligne-t-il appelant le ministère public à ne « pas se pourvoir en cassation ».


L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Trois jours pour faire appel

Vincenzo Vecchi fait partie des « 10 de Gênes », dix manifestants condamnés à des « peines aberrantes » pour s’être opposés à la tenue du G8, en 2001. Lui avait écopé de douze ans de prison en 2012, peine ensuite ramenée à dix ans de réclusion criminelle. Depuis, le militant s’est réfugié en France et s’est installé dans le Morbihan.

Le parquet général a trois jours pour faire appel de cette décision. A l’audience, le représentant du ministère public avait demandé que Vincenzo Vecchi soit remis à son pays.

Sujets liés