Une protéine au doux nom de W-ENV a été observée chez plus de 25 % des patients atteints de syndromes persistants après leur infection par le coronavirus. « Il y a beaucoup de littérature sur cette protéine W-ENV, elle est bien connue mais sur d’autres maladies comme la sclérose en plaques, des affections avec un niveau inflammatoire élevé. C’était une surprise de la voir associée à la Covid », reconnaît Jesús Martin-Garcia, directeur général de GeNeuro, dont le service de R&D se trouve à Lyon.
GeNeuro évalue donc depuis fin 2022 dans un essai de phase 2 un traitement de six mois par temelimab, un anticorps anti-W-ENV développé par GeNeuro. « Notre anticorps a été spécifiquement créé pour neutraliser cette protéine, nous avons des résultats aujourd’hui positifs sur la neurodégénerescence à long terme provoquée par la sclérose en plaques. Jusqu’ici, il est très bien toléré », décrit Jesús Martin-Garcia.
L’essai clinique poursuit son recrutement et incluera à terme 200 patients dans onze centres européens. GeNeuro espère des résultats avant la fin d’année pour cette technologie développée à Lyon.
Suivez l’actualité à Lyon en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters hebdomadaires. Vous pouvez également rejoindre notre communauté WhatsApp pour avoir encore davantage d’informations en temps réel.
Merci d’avoir lu cet article ! Si vous avez quelques minutes, nous aimerions avoir votre avis pour nous améliorer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anonymement à ce questionnaire ou nous envoyer un email à redaction@tribunedelyon.fr. Merci beaucoup !