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Tennis Le jeune espoir français Arthur Fils : "Je suis prêt pour Roland-Garros !"

Entré de manière spectaculaire dans le Top 100 (63e) après son succès au tournoi de Lyon samedi, le jeune Français Arthur Fils s’apprête à faire ses débuts lundi dans le tableau principal de Roland-Garros. Où il espère faire bonne figure, malgré un premier tour loin d’être facile, contre l’Espagnol Alejandro Davidovich Fokina, N.29.

M.W., à Roland-Garros - 28 mai 2023 à 17:57 | mis à jour le 28 mai 2023 à 18:33 - Temps de lecture :
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Le Français Arthur Fils, 18 ans et 11 mois, est l'un des espoirs du tennis français. Photo Sipa/Mourad ALLILI

Le Français Arthur Fils, 18 ans et 11 mois, est l'un des espoirs du tennis français. Photo Sipa/Mourad ALLILI

On célèbre les 40 ans de la victoire de Noah, ressentez-vous une pression particulière par rapport à cet événement ?

« C’est l’une de mes idoles. Je sais que ça fait longtemps qu’un Français n’a pas gagné à Roland-Garros. Mais je ne me mets pas de pression supplémentaire. Je suis jeune, je n’ai que 18 ans donc ma carrière est devant moi, j’ai le temps. » 

Vous jouez sur le court Simonne-Mathieu (en 4e rotation), réputé pour ses chaudes ambiances, face à un adversaire qui joue bien sur terre battue. Comment abordez-vous ce match ?

« Je me sens bien. J’ai voyagé après mon match hier (samedi), je me suis entraîné une petite heure ce matin. Je suis prêt pour Roland. Ça va être un très bon match, sur un beau court, avec le public à fond… On joue pour ce genre de matches. On va prendre du plaisir. »

Arthur Fils a remporté samedi le tournoi de Lyon et joue lundi à Roland-Garros. Photo Sipa/Mourad ALLILI

Arthur Fils a remporté samedi le tournoi de Lyon et joue lundi à Roland-Garros. Photo Sipa/Mourad ALLILI

Comment avez-vous vécu cette semaine à Lyon sur le plan émotionnel ?

« Plutôt bien. Ce n’est jamais facile de gagner, émotionnellement parlant, par disqualification de son adversaire (le Suédois Mikael Ymer, en quarts de finale), surtout quand c’est un bon ami. J’aurais bien aimé faire un gros match contre Felix (Auger-Aliassime), malheureusement il était un peu blessé à l’épaule. J’étais quand même assez prêt pour jouer ma demie. Une grosse demie, où j’ai une balle de match et je pensais gagner, et j’ai dû repartir au combat… Je suis assez content de ma semaine, ça a été puisant émotionnellement mais ça va maintenant. »

Quel effet ça vous fait de changer de monde, avec toute cette effervescence à Roland ?

« Pas grand-chose, ça ne change rien. »

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Vous sentez-vous prêt physiquement à disputer éventuellement cinq sets ?

« On va voir ça demain (lundi). On a bien bossé avec mes entraîneurs pour avoir ces cinq sets, donc je devrais être prêt. Tout dépend des émotions. A Lyon, ce n’était pas des crampes de fatigue, c’est juste qu’émotionnellement parlant, c’était assez compliqué. Mais j’espère que ça le fera. »

Vous avez l’air assez décontracté, votre victoire à Lyon vous a donné le plein de confiance ?

« Je suis serein. J’ai confiance en moi. Mais c’est un excellent joueur, qui a de très bons résultats. Il va falloir que je joue très très bien pour pouvoir gagner. »

Vous jouez presque en même temps que Luca Van Assche (sur le court 14), vos trajectoires semblent liées depuis le début de votre carrière. Que pensez-vous de lui ?

« On s’était joués en finale (juniors) à Roland, avant ça on a joué ensemble à 10-11 ans. Donc ça remonte à pas mal de temps ! Il joue très bien cette saison. On a une petite blague ensemble « mettre dans le rétro ». Il m’a mis dans le rétro après son challenger à Pau, là je l’ai un peu mis dans le rétro maintenant (rires). On va voir pour Roland. Mais ça me fait plaisir de le voir progresser comme ça et j’espère qu’il ira le plus loin possible ».

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